A qui confier la vente de votre terrain ?
Lorsque vous cherchez à vendre votre terrain, la question de l’intermédiaire se pose inéluctablement. Entre délégation et coût qu’ils représentent, l’arbitrage peut parfois faire pencher la balance vers une vente du terrain par vos propres moyens. Voici donc différentes méthodes pour vendre votre terrain avec plusieurs parties prenantes. Chacune d’entre elles dispose de ses avantages et de ses inconvénients.
Vendre son terrain en faisant appel à un agent immobilier
C’est la solution classique de délégation de la vente de votre terrain à bâtir ou non constructible : le confier à une ou des agences immobilières. Outre le fait que vous n’avez pas à vous occuper de gérer les visites, cette méthode vous permet en général de vendre votre bien plus rapidement. En effet, les agences immobilières publient à la fois sur des sites spécialisés mais également sur leurs sites vitrines. En contrepartie de cela, à la vente, l’agent immobilier prélèvera une commission sur le montant de la vente. Celle-ci est d’environ 3 % du montant du bien.
Cette solution sera d’autant plus intéressante si vous habitez relativement loin du terrain que vous souhaitez vendre. Avec l’éloignement géographique, déléguer la vente à une tierce partie devient parfois inéluctable.
Bon à savoir : Pour travailler avec vous et votre terrain, certaines agences demanderont l’exclusivité de publication, c’est à dire que vous ne pourrez pas confier votre terrain à d’autres agences.
Vendre son terrain en faisant appel à un notaire
Si le notaire est un passage obligatoire lors d’une vente immobilière afin de tout officialiser, il est aussi possible de déléguer le processus de vente du terrain.
Faire appel à un notaire représente une forme d’entre deux entre l’agent immobilier et la vente à votre compte. En effet, la vente de terrains par un notaire se matérialise aussi par une hausse de la visibilité de votre bien. Néanmoins, celle-ci restera plus faible qu’avec un agent immobilier. En contrepartie, les frais sont plus bas qu’en passant par une agence. Vendre son terrain par l’intermédiaire d’un notaire vous coutera en moyenne 1 % du montant de la vente.
Cette solution nous semble intéressante si vous vendez un terrain d’une certaine valeur. En certains cas, il est possible de négocier avec le notaire pour annoncer votre terrain gratuitement à la condition de conclure la vente avec lui. Les honoraires représenteront pour lui un gain plus important que la commission de 1 %, vous avez donc un levier utilisable.
Pourquoi ne pas vous occuper vous-même de la vente ?
C’est le dernier recours qui peut aussi s’avérer très efficace. Du point de vue du porte-monnaie, c’est la solution la plus économique. Pas de commission à payer à l’agence immobilière ni au notaire.
Mais moins de frais ne signifie pas qu’il n’y en aura pas du tout. A ce titre, vous devrez probablement payer des frais pour donner de la visibilité à votre bien immobilier si vous passez par des plateformes comme Immovlan, Zimmo ou Immoweb.
Des frais réduits donc mais du temps à investir. En vendant par vous-même, il va vous falloir gérer les visites, donner des informations aux acheteurs potentiels sur le voisinage et l’environnement proche du bien. Renseignez-vous bien sur les infrastructures présentes et sur les projets publics à venir.
Cette méthode nous semble néanmoins plus ou moins adaptée selon le type de parcelle que vous vendez. De fait, il vous sera plus facile de trouver par vous-même un acquéreur d’un bien plus standard prêt à acheter un terrain viabilisé (raccordement au tout à l’égout, au gaz, à l’électricité, à l’eau) constructible et d’une superficie standard dans une zone ou la demande est forte.
A l’inverse, assurer soi-même la vente d’un terrain très spécifique (très grande ou très petite superficie, affectation du terrain) risque d’être plus compliqué, à fortiori si vous habitez loin du terrain que vous vendez.
Quoi qu’il en soit, pour choisir une méthode ou une autre, il faudra à la fois tenir compte de votre situation personnelle (éloignement géographique par rapport au terrain que vous vendez, temps que vous pouvez investir) mais aussi des spécificités du terrain (bien standard ou non…).