Ce qu’il faut savoir sur l’immobilier en Belgique

L’immobilier est un domaine qui s’avère parfois complexe. Pourtant, avant de vendre un terrain, il est indispensable de connaître le marché, les prix de l’immobilier et les spécificités de chaque région. Dans cet article, retrouvez les caractéristiques principales du marché du terrain en Belgique.

Prix d’un terrain : pas si facile à déterminer

Si les prix moyens des maisons et appartements sont régulièrement publiés par les institutions officielles belges, les informations sur les prix des terrains sont bien plus complexes à trouver.

Ainsi, les prix qui sont appliqués sur le marché sont difficiles à déterminer, d’autant qu’ils varient d’une localité à une autre ; et qu’ils évoluent constamment. Pour obtenir une estimation fidèle de votre bien, il faudra alors, bien souvent, faire appel à un professionnel.

Celui-ci procèdera à une évaluation en fonction de plusieurs facteurs :

• la taille du terrain,
• son emplacement,
• la proximité des infrastructures urbaines et urbaines,
• l’orientation de la parcelle,
• sa forme,
• etc.

Vente de terrain : un marché dynamique et en constante croissance

La demande de terrains dans les différentes localités de la Belgique est très forte. Cela s’explique notamment par le fait que ceux-ci représentent d’excellents investissements. 

L’intérêt de plus en plus accru des particuliers pour l’achat d’un terrain afin d’y construire leur maison ou appartement ne fait que renforcer cette tendance. D’ailleurs, à ce sujet, Mr Renaud Grégoire, notaire et porte-parole de la Fédération royale du Notariat belge a confié que : 

« Avant la crise du Covid, les terrains à bâtir avaient un peu moins la cote, car construire sa propre maison avec un architecte peut en faire fuir certains. Mais aujourd’hui, c’est une tendance générale. On constate dans le public un intérêt manifeste de pouvoir faire son propre logement, de le faire à sa sauce.» 

Conséquence, les prix sont en augmentation régulière, et cela depuis quelques années. Aussi, une pénurie de terrains commence à se faire ressentir dans les différentes régions du pays.

Des spécificités selon les régions

En Belgique, chaque région a ses spécificités, que ce soit en termes de prix ou de démarches immobilières. Par exemple, il faut noter que Bruxelles s’avère être la région plus chère, suivie par la Région flamande, puis la Wallonie. Mais même au sein de ces localités, les prix peuvent varier d’une commune à une autre.

Côté procédure, bien que les documents nécessaires à la vente d’un terrain soient similaires dans toutes les zones du pays (titre de propriété, informations cadastrales, etc.), il peut arriver que certaines procédures diffèrent selon les communes. Il est alors important de vous renseigner sur le plan local à ce sujet.

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